On s’adresse à lui quand on cherche un cadeau de Noël pour un proche ou un ami, quand on veut trouver la bonne paire de chaussures pour l’été ou quand on ne sait pas comment choisir entre deux ordinateurs. Mais c’est lui, aussi, qui veille à l’approvisionnement des rayons en magasin et qui s’occupe de toutes les tâches en coulisses, qu’elles soient administratives ou techniques. Vous l’aurez compris : nous parlons du vendeur (ou de la vendeuse) ! Maillon indispensable de la chaîne commerciale, il (elle) peut endosser différentes missions en fonction du secteur et de sa spécialisation. Par conséquent, la rémunération, elle aussi, est variable. Quel est, en moyenne, le salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse ?
Salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse : la rémunération de base
Comme c’est le cas pour n’importe quel métier, le salaire d’un vendeur débutant sera forcément moins élevé que celui d’un vendeur confirmé.
La base de la rémunération est au SMIC, à savoir environ 1 500 euros bruts mensuels, soit 1 190 euros nets (à raison de 9,88 euros bruts / 7,83 euros nets de l’heure). C’est ce que touchera un vendeur débutant dans une grande majorité des cas.
Toutefois, à ce salaire-socle, il faut ajouter de nombreux suppléments éventuels : défraiements, rémunérations variables directes (commissions sur les ventes, bonus, primes sur objectifs) et indirectes (intéressement, participation), ainsi que des avantages comme une bonne mutuelle, des chèques repas ou des réductions sur les produits/services du magasin. Les heures supplémentaires et le travail effectué durant le week-end ou les jours fériés permettent également d’augmenter la rémunération de base, sachant qu’un dimanche peut être majoré de 200 à 300 % !
En moyenne, le salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse s’élève à environ 1 700 euros bruts par mois.
Salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse : de nombreuses variantes à prendre en compte
À partir de cette grille salariale de base, il faut prendre en compte de nombreuses variantes qui peuvent modifier du tout au tout votre salaire de vendeur, y compris si vous démarrez comme débutant. Quelles sont ces variantes ?
D’abord, il y a le secteur dans lequel vous travaillez. Une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (la Dares, émanation du ministère du Travail) indique notamment les écarts suivants entre les différents types de vente :
- 1 450 euros nets mensuels pour un vendeur en magasin de bricolage ;
- 1 250 euros nets mensuels pour un vendeur en boulangerie ;
- 1 300 euros nets mensuels dans les boutiques d’habillement ;
- 1 430 euros nets mensuels dans la vente en gros.
Ce ne sont que des exemples, bien sûr. Ils montrent que le salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse peut enregistrer des écarts importants en fonction du domaine de spécialisation.
Ensuite, il y a la taille de l’entreprise. Au sein d’un grand groupe, un vendeur peut espérer une meilleure rémunération que dans une petite boutique de quartier. Si vous travaillez dans le domaine de la mode ou du luxe, exercer pour le compte d’une marque prestigieuse aura des effets notables sur votre fiche de paie. Mais attention, car ce n’est pas toujours vrai !
Rémunération avec formation et/ou expérience
Autre critère susceptible d’impacter le salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse : la formation ou l’expérience. Si vous justifiez d’une formation comme vendeur/vendeuse ou que vous avez déjà de l’expérience dans ce domaine, il sera évidemment plus facile de briguer des postes plus rémunérateurs.
Comme partout, compétences et qualifications sont des tremplins vers des rémunérations plus élevées. À ce titre, pas besoin d’avoir forcément suivi un cursus très spécifique ou d’avoir travaillé précisément dans le même type de magasin que celui que vous visez lors de votre recherche d’emploi. Tout précédent scolaire ou professionnel est bon à prendre, dès lors qu’il est suffisamment proche du poste envisagé.
Notez, par exemple, qu’une précédente expérience dans le domaine du street marketing ou comme animateur commercial peut booster votre candidature. Les employeurs apprécieront les compétences que vous avez pu engranger en exerçant dans ces domaines proches de la vente, et qui supposent de faire preuve des mêmes qualités : goût du relationnel, sens du service, esprit commercial, sang froid, etc.
Salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse en fonction des perspectives d’évolution
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que le salaire d’un vendeur ou d’une vendeuse augmente avec le niveau de responsabilités. Prenons le poste de chef de rayon (l’échelon le plus aisément accessible pour un vendeur qui travaille dans la grande distribution) : la rémunération nette peut aller jusqu’à 2 000 euros mensuels. Cela, bien sûr, en fonction de la taille de l’entreprise, du secteur, de l’enseigne… Et de l’expérience du candidat !
En résumé : faites vos premiers pas dans la vente, acquérez de l’expérience, briguez des responsabilités, et vous verrez que votre salaire de vendeur ou de vendeuse augmentera rapidement.