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À combien s’élève le salaire d’une hôtesse de l’air ?

Le nombre de vols grandit presque chaque jour dans le monde, et les compagnies ont besoin de personnels navigants commerciaux. C’est pourquoi le recrutement, dans ce domaine, n’a pas de plomb dans l’aile ! D’autant qu’il fait rêver nombre de candidats prêts à s’envoler. Pour autant, avant de vous lancer dans l’aventure aérienne, il y a certaines choses que vous devez savoir : par exemple, quel est le parcours type d’un PNC en termes de formation… Ou à quelle rémunération il faut s’attendre en fonction des compagnies, des types de vols et de l’expérience accumulée ! Voici tout ce qu’il faut savoir au sujet du salaire d’hôtesse de l’air.

Salaire d’hôtesse de l’air : une rémunération qui dépend de la compagnie

Premier point à prendre en compte : le salaire d’une hôtesse de l’air varie en fonction de la compagnie aérienne pour laquelle elle travaille. Et ce, à niveau d’expérience égal. Il existe plusieurs dizaines de compagnies en Europe (qui reconnaissent toutes le CCA, indispensable sésame pour devenir steward ou hôtesse de l’air) et chacune propose ses propres grilles de rémunération.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les compagnies régulières (ou « historiques ») paient mieux que les compagnies low cost (« à bas coût »). Chez ces dernières, la politique tarifaire agressive auprès des clients s’explique en partie par des salaires revus à la baisse pour l’ensemble des personnels, y compris les pilotes et les cadres au sol. Par conséquent, votre salaire d’hôtesse de l’air sera meilleur si vous parvenez à entrer chez un opérateur historique – sachant que les conditions de recrutement y sont plus drastiques, comme on peut le constater chez Air France (voir notre article dédié). On considère que la rémunération d’une compagnie régulière est 30 % supérieure à celle d’une compagnie de moindre envergure.

Ainsi, sachez qu’un steward ou une hôtesse de l’air Air France gagne en moyenne 1 700 euros bruts de base, et 1 800 euros au bout d’une année. Une rémunération à laquelle il faut ajouter différentes primes. Au même niveau d’expérience, le salaire d’une hôtesse de l’air ou d’un steward au sein d’une compagnie low cost (Ryanair, Easyjet, etc.) est généralement plafonné au SMIC. Ainsi, un PNC de chez Ryanair commence avec 1 200 euros nets.

Notez que votre salaire d’hôtesse de l’air peut grimper assez vite si vous choisissez de vous délocaliser. Et si vous n’avez pas peur de l’exotisme. Les compagnies européennes ne sont, en effet, pas les seules en lice. Les plus prestigieuses paient un peu mieux que les autres. Par exemple, un steward ou une hôtesse débutant(e) chez Qatar Airways ou Emirates gagne environ 1 600 euros nets de base.

salaire hôtesse de l'air

Salaire d’hôtesse de l’air : une question d’ancienneté

Deuxième critère pour évaluer le salaire d’une hôtesse de l’air : l’ancienneté, ou l’expérience au sein d’une même compagnie. Ce n’est pas une surprise, puisque toutes les entreprises fonctionnent à peu près de la même façon – en récompensant leurs fidèles employés par des hausses de salaire régulières.

Ainsi, l’ancienneté ne se mesure pas seulement en heures de vol ou en miles parcourus. Au bout de dix ans de carrière, une hôtesse de l’air Air France touche environ 2 500 euros bruts. En fin de carrière, cette rémunération peut atteindre 3 500 euros bruts si l’on prend en compte les diverses primes.

Autant dire qu’il est intéressant non seulement de rejoindre une compagnie régulière, mais également d’y rester pour faire carrière. Plus le temps passe et plus la rémunération s’envole. C’est d’autant plus vrai que ces compagnies offrent des perspectives d’évolution attractives : un PNC peut passer d’une classe à l’autre (de la classe économique à la business class, puis à la première classe), devenir chef de cabine ou chef de cabine principal, ou bien bénéficier d’une reconversion au sol dans les services administratifs ou commerciaux, ou encore comme formateur/formatrice des autres PNC.

Les choses sont différentes pour les compagnies low cost au sein desquelles les carrières sont moins balisées, et qui servent le plus souvent de tremplins pour les personnels navigants – dans l’optique de postuler ensuite auprès d’un acteur plus important du secteur.

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Salaire d’hôtesse de l’air : primes de vols long-courriers

Enfin, dernier point à prendre en compte pour calculer le salaire d’une hôtesse de l’air : les primes liées aux vols long-courriers. Il faut savoir que seules les grandes compagnies aériennes proposent des vols sur de longues distances (jusqu’à une vingtaine d’heures pour les destinations les plus éloignées). Tandis que les plus petites compagnies se contentent de vols dits « domestiques » (au sein d’un même pays) ou sur de courtes distances.

Les rémunérations sont donc adaptées à ces trajets très spécifiques qui nécessitent de rester sur le pont pendant de longues heures, bien au-delà du temps de travail légalement encadré. Cela, en plus d’un temps de récupération plus important après-coup. De sorte que les vols long-courriers peuvent aisément faire passer le salaire d’une hôtesse de l’air de 2 500 euros bruts à 3 000 euros bruts mensuels, en comptant les différentes primes relatives à ces trajets.

Travailler sur des vols long-courriers constitue (dans la plupart des compagnies) une forme d’évolution de carrière. Ces vols sont confiés à des stewards et des hôtesses confirmés, qui justifient de plusieurs années d’expérience, en raison des responsabilités importantes qui en découlent. Si vous êtes choisi(e) par votre compagnie pour prendre en charge des trajets longue distance, il s’agit là d’une marque de confiance.

Pour autant, ce salaire d’hôtesse de l’air long-courrier, plus intéressant, ne doit pas vous faire oublier que les inconvénients du métier sont démultipliés dans ce cas précis (fatigue liée au décalage horaire, difficultés à récupérer, absences prolongées, etc.). C’est pourquoi les PNC travaillent rarement sur des vols long-courriers jusqu’à la fin de leur carrière professionnelle.

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