Le saviez-vous ? Le marché de l’emploi dans l’accueil est en pleine croissance. Malgré le développement exponentiel des supports digitaux, qui tendent à raréfier les contacts entre les personnes, les métiers de l’accueil bénéficient d’un contexte économique favorable et d’une professionnalisation grandissante. À travers ses trois grands univers (l’accueil physique, l’accueil téléphonique et l’accueil événementiel), la fonction tend également à se démocratiser et à offrir un nombre de plus en plus important de postes. Avant de vous lancer comme hôtesse d’accueil ou standardiste, apprenez à mieux connaître le secteur de l’emploi dans l’accueil en 5 points.
1. Le marché de l’emploi dans l’accueil se porte bien
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’emploi dans l’accueil ne connaît pas la crise. Et pour cause : on aura toujours besoin d’hôtes et d’hôtesses d’accueil, au sein des entreprises, des administrations et des associations, ou pour recevoir et orienter le public lors des manifestations événementielles. Chaque année, ce sont donc plusieurs centaines de milliers de postes qui sont pourvus, tandis que les agences d’hôtesses recrutent en masse. Il faut dire que, depuis un demi-siècle, l’emploi dans l’accueil se structure essentiellement autour d’agences spécialisées, auxquelles les entreprises et les organismes font appel pour ne pas avoir à gérer ces problématiques en interne. Ce qui n’empêche nullement les entités (privées ou publiques) de recruter aussi pour leur propre compte. La preuve : le nombre d’offres d’emploi ne cesse d’augmenter.
2. De multiples possibilités d’embauche
La principale force de l’emploi dans l’accueil, c’est sa diversité. La multiplicité des situations d’emploi assure un large volume d’offres dans une grande quantité de domaines : accueil en entreprise, au sein des administrations publiques, pour des manifestations événementielles, dans les transports, etc. Si vous choisissez ce métier, il est alors possible de devenir hôtesse d’accueil, chargée d’accueil, hôtesse standardiste, hôtesse ferroviaire ou aéroportuaire, hôtesse de l’air… Les opportunités d’embauche sont innombrables et adaptées à tous les profils, ainsi qu’à tous les types de compétences. Les postes sont également faciles d’accès dans leur majorité : sauf exception, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi des études particulières pour accéder à un emploi dans l’accueil. Par contre, on attendra toujours d’une hôtesse d’accueil qu’elle fasse montre de certaines qualités indispensables, notamment relationnelles et humaines, dans la mesure où elle devient de facto la vitrine de l’entreprise pour laquelle elle travaille.
3. L’accueil : une activité à forte composante relationnelle
Quel que soit l’emploi dans l’accueil choisi, les attributions de l’hôtesse sont aussi variées que nébuleuses. Bien sûr, la notion d’accueil tient une place prépondérante : il s’agit avant toute chose de recevoir les visiteurs, de leur répondre au téléphone, de les orienter et de les accompagner dans leurs premières démarches. En ce sens, l’hôtesse d’accueil endosse les tâches de premier niveau : non seulement c’est la première personne que le public rencontre lors de son contact avec l’entreprise, mais c’est aussi celle qui doit répondre à ses demandes et satisfaire ses besoins. En somme, l’emploi dans l’accueil en revient à jouer le rôle d’interface entre l’organisme et le public. C’est pourquoi le dénominateur commun de tous ces métiers n’est autre que la forte composante relationnelle qui les soutient, à travers des interactions physiques et verbales. Pour cette raison, les premières qualités exigées d’une hôtesse d’accueil, ce sont précisément le goût du relationnel et une bonne gestion du sang-froid, mais aussi la capacité à adapter son attitude et son intonation aux circonstances.
4. Les métiers de l’accueil se professionnalisent
L’emploi dans l’accueil a trop souvent été considéré comme un tremplin vers l’emploi (pour des étudiant(e)s ou des personnes sans qualifications), une option de reclassement ou une solution de fin de carrière (quand il n’y a pas d’autre choix). Or, cette vision désuète a bien changé. Désormais, les entreprises et les organisations sont très sensibles à l’image et aux valeurs qu’elles véhiculent, notamment auprès de leurs usagers et de leurs clients physiques. Ce faisant, les métiers de l’accueil tendent à se professionnaliser, de façon à valoriser la qualité et les performances des entités qui font appel à ces agents si essentiels à leur fonctionnement. Cette professionnalisation passe par la diversification des tâches (accueil physique, standard téléphonique, gestion des agendas, missions de secrétariat) et une adaptabilité plus forte aux structures et à leurs besoins spécifiques (connaissance des rouages internes de l’organisation, prise en compte des exigences propres au métier, etc.). Elle se traduit également par des attentes plus nombreuses en termes de niveau d’études et de maîtrise linguistique : il n’est pas rare que les recruteurs tablent sur des candidates bilingues ou trilingues.
5. L’emploi dans l’accueil a de beaux jours devant lui (et la digitalisation n’y changera rien)
Certes, le monde se digitalise à toute allure. Internet s’est imposé dans de nombreux domaines du quotidien, modifiant les relations entre les usagers et les entreprises. Une personne qui souhaite obtenir une information ou de l’aide pour remplir un formulaire est susceptible de passer par des plateformes digitales, plus faciles d’accès et disponibles à tout moment. Pour autant, l’automatisation de certaines tâches n’a pas remis en cause les interactions humaines : une majorité d’usagers, y compris parmi les fameux Millennials (génération née avec Internet), privilégie les relations avec des personnes de chair et d’os, par le canal physique ou téléphonique. C’est pourquoi les agents d’accueil seront demandés !